Mon chemin vers l’éveil

Mon chemin vers l’éveil

L’éveil est un objectif, pas une fin en soi

Pour moi, toutes personnes qui sont sur le chemin de l’ouverture de conscience, vont vers l’éveil. Mais l’éveil n’est pas une fin en soi, c’est juste une direction qui conduit mes actes, mes pas pour avancer du mieux possible selon les aléas qui peuvent survenir selon les expériences que nous devons vivre pour nous enrichir et aller de l’avant.

Ce chemin à commencé vers les 13/14 ans

Du moins, j’ai pris conscience que j’étais sur un chemin un peu différent des autres sans trop savoir le pourquoi du comment.

Vers 13/14 ans je m’échappais pour aller parcourir à pied des chemins forestiers. J’avais constaté que cela permettait à mes idées, même les plus saugrenues, de tourner dans ma tête, mais surtout de m’apporter des réponses à des problèmes quotidiens ou des amorces de réponses à d’autres questions plus métaphysiques. J’ai eu beaucoup de dialogue, comme s’il y avait quelqu’un à côté de moi. Un lutin sur mon épaule ? Une fée ? un guide ? je ne sais le dire. Mais les dialogues étaient denses et intéressants.

Mon premier contact avec la « spiritualité » a été fait par l’intermédiaire du catéchisme. Malheureusement, ce que j’ai appris m’a laissé sur ma faim (fin ?).

Bref, Jésus était une belle légende que je ne savais pas situer dans notre monde d’aujourd’hui. En plus, son père, a écrit (fait écrire) un livre, mais chose bizarre, on ne le lisait pas. On ne l’étudiait pas. Et personne n’en faisait référence, du moins dans mon entourage (maison, école, clergé, …). En fait j’ai appris son existence en trouvant dans un vieux meuble, chez mes grands-parents « le nouveau testament ».

De même, notre éducation nous mettait en relation avec le Christianisme, mais pas des autres religions, mouvance religieuse ou philosophie de vie (protestant, orthodoxe, islam, bouddhisme, pour ne citer que ceux qui me viennent à l’esprit en cet instant).

J’ai lu le nouveau testament et, je peux le dire : je n’ai rien compris. J’ai bien retrouvé les principaux points appris au catéchisme comme les différents miracles réalisés par Jésus par exemple. Mais à par ça

J’ai fini par acheter une bible, celle d’OSTY, au printemps 1996. L’avantage, en plus du fait que c’est écrit en gros caractères… , c’est qu’il y a des annotations de bas de page, des notes des traducteurs et des renvois d’un passage à l’autre qui aborde le même thème.

Lire la bible c’est bien, mais la comprendre, c’est autre chose. Alors, j’ai donc prié pour avoir de l’aide. N’était-ce pas ce qu’il fallait faire ?

Dans les semaines qui ont suivi, une amie, à qui ma femme avait dit que j’avais acheté une bible et que, bien évidemment, j’avais du mal « à rentrer dedans », s’est proposée de nous aider.

Réponse à ma prière ? On a dit oui ! !

Cette étude de la bible a duré pratiquement deux ans, à raison d’un soir par semaine.

Effectivement, cette amie, Ghislaine, nous a ouvert ce livre et permis de comprendre bon nombre de messages. Elle n’est pas catholique. Son chemin à elle a été de devenir témoin de Jéhovah.

Je peux vous affirmer, et ceux qui me connaissent ne me contrediront pas, quand elle nous donnait une affirmation, je la retournais dans tous les sens et je cherchais à la corroborer autant que possible avec des sources externes avant de l’accepter. Et cette étude s’est fait avec leur bible, mais en parallèle avec les nôtres (la bible d’OSTY et une autre édition plus ancienne de ma femme)

C’est aussi pour ça que cette étude a duré un peu plus de deux ans.

Depuis, nous avons gardé des contacts cordiaux et sympathiques avec eux, Et chaque fois que Ghislaine a l’occasion de passer, c’est bien volontiers que nous la recevons.

Détiennent-ils la vérité ? Je ne sais pas. Ce que je sais, c’est qu’il nous parle de Jésus avec le livre de son père : La bible. Et leur traduction, n’en déplaise aux affirmations que j’ai pu entendre, est similaire aux deux bibles que nous avions chez nous (depuis j’en ai prêté la bible d’OSTY qui ne m’a pas encore été rendu et ne le sera certainement jamais. Dommage). Ceci pour dire que leur bible n’est pas différente des autres. Au contraire, ils ont mis en place des index et des renvois qui facilitent la compréhension et la recherche d’information.

Mais mon chemin de Vie ne s’est pas arrêté là. Aujourd’hui je peux dire que ce n’était qu’une étape.

 

 

Toute spiritualité portée avec le cœur se respecte. Aucune ne doit nous demander de changer. C’est à chacun de choisir.

Le REIKI a été le passage du mental à la matière

Nos rencontres font que le REIKI est venu à nous en 1999 pour le premier degré et en 2003 pour le deuxième.

Avant 1999 j’étais dans les livres, dans le mental. Le REIKI à ouvert des canaux et je suis entré dans la matière et la pratique en posant mes mains, mes intentions et en expérimentant cette force offerte par la vie.

Entre 1999 et 2003 j’ai été plusieurs fois assistant dans des stages d’initiation au premier degré. Le dernier à eu lieu en 2002 et a été suivi d’une série de synchronicités surprenantes qui nous ont ouvert les portes du chamanisme.

Nos premiers pas dans cet univers se sont fait en 2003, année où nous avons passé le deuxième degré REIKI.

Aujourd’hui, le chamanisme fait parti intégrante de notre vie.

Nous le vivons avec Amour et dans la voie du cœur.

Les synchronicités nous ont mis en relation avec un chaman, Joan Pinchu, en lien avec les traditions Lakota.

Nous avons, avec lui, expérimenté les hutte à sudation. La première a été mémorable.

Nous avons réalisé quatre quêtes de vision et après la première quête nous avons signé pour un nouveau lieu de vie que nous avons emménagé avec la quatrième quête. Un cycle complet.

Dès 2003 nous avons fait notre premier tambour. En peau de bison pour le mien. Ensuite, j’ai été assistant lors de session de création de tambours ce qui m’a appris comment les faire.

En 2005, la Chenupa, la pipe sacrée est venue entre mes mains et, lors de cérémonie, Joan me demandait de la faire tourner dans le cercle. Une manière de lui faire prendre vie. De l’animer mais aussi de me dire que je pouvais faire des cérémonies avec.

Nous avons appris à respecter le Tabac et à l’avoir avec nous lors de cérémonie. Et cette plante sacrée continue de m’accompagner au fil du temps.

En 2008 a eu lieu le premier festival chamanique de Trimurti où nous avons eu la chance de participer, non comme visiteur, mais comme assistant. Un beau moment.

Festival qui nous a permis de rencontrer d’autres chamans comme Eric Marchal, Didier Rauzy ou Jorgito avec qui nous sommes toujours en lien.

 

 

Expérimentation, rencontre, voyages

La voie chamanique nous parle fortement et nous porte et la vie nous fait des clins d’œil qui nous guident dans nos choix.

En 2009, nous avons réalisé un voyage en Mongolie à la rencontre des Chamans. L’inattendu a été de terminer le voyage dans la grande yourte qui rassemblait tous les chamans de la région du Khenti. Un honneur et un privilège.

En 2011 nous avons été au Mexique avec Eric Marchal, dans le désert de Wirikuta vers Real de Catorce, à la rencontre de la médecine des Huichols : le Peyolt.

En 2016 et 2018, au Guatemala, le pays Maya à la rencontre des chamans Mayas avec qui nous avons vécu de belles cérémonies.

En 2013, nos avons rencontré un guérisseur lors de notre voyage en Namibie.

Dans ce parcours les Tambours se sont invités. Suite à des demandes pressantes de personnes que nous côtoyons sur cette route, j’ai, avec un ami, Damien, pu mettre en place des ateliers Tambours. Aujourd’hui, en 2021, cette voie est fermée, mais la demande est toujours là.

Les Akashas se sont invités dans nos vies en 2015.

En 2015, juste avant notre voyage au pays Maya, nous avons été initiés aux Akashas par Tina. Il faut savoir que la prière d’ouverture est d’origine Maya. Juste une synchronicité de plus !

Ce périple Maya m’a permis de prendre confiance dans les informations que je recevais. Au retour, j’ai continué à me relier aux Akashas et c’est eux qui m’ont mis le pied à l’étrier pour écrire mon premier livre “Un pas en Avant” et les suivants “Expérimentes et tu saura” et “Une méditation vaut mille pas”.

Entre temps nous avons appris différentes méthodes, pratiques de soins que nous appliquons en fonctions de nos ressentis. Je ne vais pas toutes les décrire ici. En parcourant ce site, vous en trouverez des traces.

Chaque méthode, chaque pratique est comme un outil : A nous de l’utiliser quand le besoin s’en fait sentir.

 

Le déroulé de ma vie

J’ai eu une vie bien remplie. Une vie de passion, de découverte, d’échec, de réussite où la technique et l’humain se sont côtoyés au fil des ans.

Il y a eu de belles synchronicités, certaines que je découvre en prenant du recul, d’autres que j’ai vécues en conscience.

Il faut retenir que la vie est belle mais qu’elle est ce que nous en faisons. Se sont nos actes d’hier qui construisent notre présent et qui préparent notre futur.

Mes activités d’entrepreneur

Mes activités d’entrepreneur

1994 : Reprise de la gérance d’une SARL rennomée  “CRESCE”

L’information, la formation, le passage de connaissance étant un thème qui m’a toujours attiré, j’ai, en 1994, avec deux autres personnes, démarré une activité de formation avec le CRESCE.

Le concept était novateur puisque nous ne proposions que des formations de courte durée (deux jours) sur des thèmes pointus.

Le succès n’a pas été immédiatement au rendez-vous et le passif de la société (puisque c’était une reprise) ne nous a pas permis de poursuivre longtemps cette activité. De plus, les personnes parties prenantes dans cette création, ont souvent préféré mettre en avant leur intérêt plutôt que celui de l’entreprise. J’ai donc décidé d’arrêter cette première aventure entrepreneuriale en 1996.

2000 : Création de “@Web Story”

En 2000, étant dans la bulle Internet, juste avant qu’elle n’éclate, je suis donc parti confiant sur l’idée de créer un portail dédié à l’industrie mais aussi sur les possibilités d’avoir rapidement des investisseurs.

J’ai pu réunir autour du concept, ce qui s’appelle de la « love money ». Ce sont des amis et des proches qui ont participé au capital de @Web Story crée en septembre 2000 à Lyon.

@Web Story a été crée autour d’internet avec trois activités distinctes :

  • Gestion du portail CIDIP dédié à l’industrie
  • Gestion du portail LUGDUNUM dédié à la ville de Lyon
  • Hébergement de sites web, gestion de parc de noms de domaine et création ou maintenance de site.

Bien évidemment, nous avons aussi mis en ligne un site qui présente @Web Story. 

CIDIP a eu son moment de gloire mais n’ayant pas trouvé d’investisseurs pour ce projet, industriel, nous avons dû l’arrêter en 2016, en même temps qu’@Web Story

 

2019 : Création de “Un pas en Avant”

La retraite se profile à l’horizon et je n’ai pas envie de rester inactif. L’écriture de trois livres et plusieurs autres en projet font qu’il y a nécessité de mettre en place une structure juridique pour pouvoir assurer leur promotion, participer à des salons mais aussi organiser des activités de groupes.

De base, je propose des activités dites de “bien-être” en lien avec le chamanisme.

Organisation de cercle autour du Tambour, partage de la Chenupa mais aussi de la médecine de l’habitat aussi appelé géobiologie. Et si la personne veut apprendre, je lui apporte ce que je sais. Mais ce site vous en dira plus : à vous de le parcourir.

Mon côté “informaticien” est toujours présent et j’ai donc des serveurs pour assurer la mise en ligne de mes sites et ceux des personnes qui souhaitent que je m’occupe du leur. Mon ambition est d’aider chaque personne qui souhaite un site, à le prendre en main et à devenir autonome pour le mettre à jour afin de ne pas dépendre de qui que se soit pour agir. Cette activité fait l’objet d’un second site internet : www.un-pas-en-avant.eu

Le déroulé de ma vie

J’ai eu une vie bien remplie. Une vie de passion, de découverte, d’échec, de réussite où la technique et l’humain se sont côtoyés au fil des ans.

Il y a eu de belles synchronicités, certaines que je découvre en prenant du recul, d’autres que j’ai vécues en conscience.

Il faut retenir que la vie est belle mais qu’elle est ce que nous en faisons. Se sont nos actes d’hier qui construisent notre présent et qui préparent notre futur.

Mes activités associatives

Mes activités associatives

1986 : AITA – Association des Ingénieurs et Techniciens en Automatique.

L’association a été créée en 1984 par la première promo des CIRA de Lyon dont je faisais parti. Elle se voulait au départ être une association d’anciens élèves. Mais, nos premières années ont fait que les membres ont privilégié leur vie professionnelle et personnelle plutôt que celle de l’association. Ce qui, à 25 ans, se comprend aisément.

Quand j’ai été élu président en 1986, je me suis donné comme objectif de faire connaître cette association dans le monde professionnel, de la sortir du créneau « anciens élèves » pour lui donner une notoriété dans notre univers professionnel : Instrumentation et Automatisme.

Pour cela j’ai organisé des journées techniques sur différents thèmes comme : l’analyse industrielle, les vannes de régulation, le pesage, la sécurité instrumentale, les réseaux, etc… ou à chaque fois des industriels venaient présenter leurs solutions, leurs produits. Au plus haut de l’activité, j’organisais une dizaine de journées dans l’année.

J’ai aussi organisé des présentations de matériel et des expositions en lien avec le CAST aujourd’hui disparu.

Pour moi, la plus mémorable a été celle d’avril 1990 quand j’ai organisé la présentation d’un réseau hétérogène (LAN) en fonctionnement avec 11 constructeurs différents connectés sur le réseau et qui échangeaient des informations. L’objectif était que les visiteurs puissent voir que l’hétérogénéité était bien une réalité.

Certains avaient même été jusqu’à mettre des sous réseaux et un en particulier qui nous permettait d’effectuer des commandes par radio d’équipement lumineux.

Au bout de dix ans, considérant qu’il fallait renouveler les activités, je ne me suis donc pas représenté comme membre du bureau.

Personne n’ayant souhaité reprendre le flambeau, l’association a été arrêtée.

2002 : Membre fondateur de l’association CIRA LYON

Le plus difficile n’a pas été de créer cette association, mais de constater que cela fait déjà plus de 20 ans que la section BTS CIRA de Lyon existe.

C’est d’ailleurs à l’occasion des 20 ans que Philippe, Christian et moi, puis jean Pierre avons organisé une manifestation. Un événementiel pour reprendre un terme a la mode.

Le succès à été au rendez-vous puisque nous avons réuni plus de 270 participants. Soit pratiquement plus de la moitié des CIRA de Lyon (lycée la Martin).

L’idée a donc germé de créer une nouvelle association des anciens élèves du CIRA de Lyon.

Et cette association a vu le jour en janvier 2002.

Lors de sa mise en place, l’ensemble des membres du bureau m’ont proposé de m’occuper de la commission internet et de développer le site des CIRA Lyon.

J’ai donc développé un outil pour permettre aux membres de l’association d’avoir un espace à eux pour se retrouver, mais aussi pour échanger.

L’engouement n’a pas été au rendez vous et l’association a stoppé ses activités en 2014.

 

J’ai encore le plaisir de toutes les rencontres, échanges, partages vécus au travers du monde associatif.

2005 : Les enfants dabord, les enfants à bord.

 Une association portée par Vincent, aujourd’hui un ami et qui a pour finalité d’offrir un regard différent sur le handicap, en particulier celui des enfants.

L’activité phare étant l’organisation de Jumbo. Un périple d’une dizaine de jours, en Tunisie, en Alsace et aujourd’hui en Corse où les familles se retrouvent autour de l’enfant handicapé pour vivre avec lui et pas seulement pour répondre à ses besoins vitaux. Ceux-ci étant pris en charge, pendant ce périple par les bénévoles, les accompagnants. J’apporte une aide au niveau informatique et internet, selon les sollicitations de Vincent.
Je suis toujours aux côtés de Vincent et de cette association qui a fêté ses 20 ans en 2022.

Je vous invite à découvrir leur site www.les-enfants-dabord.org et surtout ne pas hésiter à les soutenir, ne serait-ce que par le partage de leur activités.

Le déroulé de ma vie

J’ai eu une vie bien remplie. Une vie de passion, de découverte, d’échec, de réussite où la technique et l’humain se sont côtoyés au fil des ans.

Il y a eu de belles synchronicités, certaines que je découvre en prenant du recul, d’autres que j’ai vécues en conscience.

Il faut retenir que la vie est belle mais qu’elle est ce que nous en faisons. Se sont nos actes d’hier qui construisent notre présent et qui préparent notre futur.

Mes activités extra scolaires

Mes activités extra scolaires

1972 : la rénovation d’une maison de campagne

Je l’avoue tout de suite : ce n’est pas moi qui ai conduit cette rénovation !! Mais mon père. Je n’ai fait que l’accompagner du haut de mes 11 ans. Mais c’est une période enrichissante qui a duré quelques années et où j’ai pu approcher la maçonnerie, la tuyauterie et l’électricité. C’est ce dernier domaine qui a eu ma préférence et qui m’a conduit à l’électronique puis à l’informatique.

Durant cette période, j’ai occupé mes vacances entre travaux de rénovation, travaux des champs avec un voisin paysan et promenade en forêt. Promenade qui durait des heures et où je n’arrêtais pas de parler à tout ce qui était autour de moi…

1977 à 1979 : je suis câbleur électricien

Mon père ayant vu ce que je savais faire en électricité, m’a proposé de travailler pendant une partie de mes vacances dans une entreprise de câblage sur Lyon. Les deux premières années, j’ai travaillé à l’atelier. Travail qui a consisté à câbler des armoires de commande de sous-station, de chaufferie. Ensuite j’ai fait mon premier chantier : câbler le système de chauffage d’un hôpital vers Auxerre. J’ai aussi refait l’armoire de commande de la sous-station de la piscine du Rhône et de plusieurs sous-stations du campus de l’INSA à Villeurbanne.

 

J’ai encore le plaisir d’avoir pu acquérir une platine lecteur de cassette audio avec ma première paie. Un souvenir qui restera gravé.

1979 : Mon premier programme en assembleur

Cette année-là j’ai découvert l’informatique. Je m’étais déjà mis à l’électronique et avais installé un petit laboratoire d’électronique dans ma chambre et réalisais quelques montages sympathiques. Même si tous les montage ne fonctionnaient pas, je me suis “éclaté” à découvrir ce monde nouveau.

Un professeur qui avait autant de curiosité que moi, m’a proposé d’écrire un programme informatique comme devoir de vacances. Ma chance, ou synchronicité, est d’avoir un voisin qui était informaticien à l’hôpital de Genève.  J’ai fait mon devoir avec lui : Ecrire un programme en assembleur. Dans les semaines qui ont suivi, il ‘ma proposé de passer une semaine avec lui, dans son service informatique. Semaine où j’ai appris le FORTRAN IV. Le langue utilisé par la NASA pour les programmes spatiaux GEMINI et MERCURY.
Depuis j’ai appris plusieurs langages : BASIC, PASCAL, APL, HTML, PHP, MYSQL, etc… dont certains que j’utilise encore.

Depuis l’informatique est restée dans ma vie.

1980 : Suite à un travail d’été à Genève, dans une entreprise d’informatique, je suis revenu avec mon ordinateur personnel programmable en BASIC et en assembleur. Ordinateur modulaire, ce qui m’a permis de développer une carte de synthèse vocale et ainsi de le faire parler. J’ai aussi passé du temps pour écrire un premier jeu de Donjons & Dragons, un autre de voyage spatial entre les planètes de notre système solaire mais aussi un pour le calcul de déperdition thermique d’un bâtiment. J’avais aussi élaboré une commande par courant porteur qui permettait de piloter 250 appareils différents, mais qui n’a pas dépassé le stade du papier. Je n’avais pas trouvé de “sponsor” pour réaliser la partie électronique et je n’ai pas osé me lancer seul dans cette aventure. Deux ans après, la partie vidéo est partie en fumée : Arrêt brutal de cette expérimentation.

1981 : Acquisition de ma première calculatrice programmable, la HP41C. J’ai eu la chance de rencontrer une personne qui a développé un système vidéo facilitant ainsi la programmation et l’interface avec l’utilisateur. Avec elle, j’ai développé des calculs de mécanique des fluides mais aussi de modélisation pour étudier la régulation de système de production chimique.

1982 : Animateur d’un club informatique sur Lyon, rue Grenette. Ca m’a permis de découvrir d’autres matériels comme Goupil, Apple, Commodore, etc.. et d’autres modes de programmation mais aussi des applications diverses que les membres venaient développer comme la gestion de dates de valeurs pour le suivi d’encaissement, la création de jeux comme un labyrinthe en 3 dimensions, une cartographie en relief ou un autre donjon et dragon.

1983 : Mon premier CDI et fin des activités extra-scolaires.

 

 

Le déroulé de ma vie

J’ai eu une vie bien remplie. Une vie de passion, de découverte, d’échec, de réussite où la technique et l’humain se sont côtoyés au fil des ans.

Il y a eu de belles synchronicités, certaines que je découvre en prenant du recul, d’autres que j’ai vécues en conscience.

Il faut retenir que la vie est belle mais qu’elle est ce que nous en faisons. Se sont nos actes d’hier qui construisent notre présent et qui préparent notre futur.

Ma carrière professionnelle

Ma carrière professionnelle

1983 à 2022 : Plusieurs CDI, plusieurs entreprises mais toujours dans le même groupe

J’ai eu la chance de réaliser une carrière atypique avec des job complémentaires et différents. Les évolutions ont suivi le rythme des réorganisations, des acquisitions, des regroupements et des fermetures de site.

J’ai démarré à Rhône Poulenc Ingénierie, puis Rhône Poulenc Industrialisation, puis le CRIT, AVENTIS et ARCHEMIS.

Je suis passé Sanofi-Aventis suite au rachat d’Aventis par Sanofi. Poursuite avec Sanofi Chimie, Sanofi Pasteur et enfin Sanofi où je termine ma carrière professionnelle.

Pour l’anecdote, dans mes 40 ans de carrière, j’ai eu plus de 60 bureaux différents. Reflet des réorganisations et des déplacements que j’ai réalisés durant toutes ces années.

Automaticien au sein de l’ingénierie du groupe Rhône Poulenc.

J’ai été embauché en 1983 dans le cadre de la réalisation d’une nouvelle unité de fabrication à Rhône Poulenc Films situé à Saint Maurice de Beynost. 

Mon travail, objet de mon embauche, consistait à réaliser une analyse fonctionnelle et à programmer l’automate correspondant (APRIL 600 de RENAULT) associé au système de conduite Micro ZB de CONTROLE BAILEY.

Dans les fait, j’ai effectué les analyses, avec plusieurs collègues de travail dont Alain avec qui j’ai eu des séances de discussion mémorables. La résultante de ces échanges est que j’ai été amené à superviser la programmation et le démarrage des applications, mais dans la réalité, en dehors du fait d’avoir étudié et participé à la standardisation des lignes de programme de la méthode ASTRAL (méthodologie interne à Rhône Poulenc), je n’ai, au final, pas écrit une seule ligne de programme, mais j’ai supervisé la programmation et la mise en service de 14 des 22 automates mis en place sur cette installation.

Coordonner une équipe d’une dizaine de personnes pour la première fois n’est pas évident. Ma chance est que les membres de cette équipe m’ont apporté leur soutien, aide et conseils dans cette tâche. Je leur en suis encore reconnaissant. La seconde chance est que cette équipe était jeune et quasiment tous célibataires, ce qui nous a rassemblé et en avons profité pour vivre et organiser moulte sorties ensemble.

 

Structuration de la programmation des automates industriels APRIL 600 de RENAULT

De l’automatisme à l’instrumentation

J’ai œuvré durant neuf ans (de 1983 à 1992) au sein du service automatique de Rhône Poulenc Ingénierie qui est devenu Rhône Poulenc Industrialisation et est passé de Saint Fons à Décines avec un stop à Villeurbanne.

J’ai pu, sur différentes affaires, vivre toutes les étapes de réalisation d’une unité industrielle, de l’ordre de grandeur à l’assistance au démarrage en passant par les études de détails et le suivi de chantier.

J’ai œuvré sur des process de type chimique, logique en étant à Rhône Poulenc, mais aussi sur des process de type logistique / conditionnement.

Dans ces étapes, j’ai eu l’occasion de mettre en service un réseau industriel hétérogène (FACTOR) développé en collaboration entre APTOR et Rhône Poulenc. A ce moment, le protocole TCP/IP n’existait pas. On parlait de réseau à jeton , en anneaux…  et un des protocoles majeurs dans cette industrie était le MODBUS. Les prémices de l’internet industriel et la sortie des systèmes centralisés mono fournisseur.

Ensuite, j’ai été mis sur différents projets mais en instrumentation. Ma dernière affaire a été de m’occuper de l’instrumentation d’un projet réalisé au Péage de Roussillon pour traiter du phénol.

Suite à cette affaire, il m’a été proposé de penser à évoluer et pour ce faire, de prendre un autre poste. 

Ce qui est dommage c’est d’avoir dû quitter ce poste qui me passionnait.

Durant cette décennie, j’ai pu apprendre, autant au niveau technique qu’humain.
Et malheureusement, de voir la “négativité” de certaine personne ayant un pouvoir de part leur fonction mais aussi de personne se laissant prendre par des peurs irraisonnées, en particulier la peur de perdre la face, de se tromper.

Mais que de bons souvenirs en moi pour tout le reste.

 

Entrée en Maintenance

En 1992, fin de mon rôle d’Automaticien en ingénierie. Prise en main de mon rôle de Correspondant Technique au sein du service Maintenance du CRIT puis d’ARCHEMIS à Décines.

J’ai été le Correspondant Technique en instrumentation et électricité du bâtiment de production du CRIT. La particularité était que ce bâtiment n’avait pas une production fixe et connue. Son rôle était de tester des modes opératoires, des évolutions de fabrication, de réaliser des lots de produits qui, de part les quantités nécessaires, ne pouvaient se faire sur un site industriel.

Le plus petit réacteur avait  une capacité de 50 litres et le plus important de 1600 litres. Ne connaissant pas à l’avance ce qui allait être fabriqué, l’ensemble du bâtiment était modulaire et nécessitait une centaine d’adaptations différentes par an des équipements.

Quand j’ai pris ce poste, le bâtiment venait de passer Zone Explosible (aujourd’hui on dit ATEX). Mon premier objectif étant de mettre les équipements électriques en conformité avec ce classement mais aussi de fiabiliser les installations et de trouver comment optimiser les périodes d’adaptation afin de réduire les délais d’indisponibilités des équipements entre deux campagnes.

Avec la remise à niveau, des améliorations notoires ont été réalisées, comme la refonte de l’éclairage,  la centralisation de la commande des extractions, la mise en place de commandes et d’indications locales sur des équipements, l’uniformisation et la standardisation de l’instrumentation, etc.…

La méthodologie de travail acquise au sein de l’ingénierie m’a permis de prendre en main ce chantier et de le mener à son terme sur une période de 8 ans. Pas facile d’autant qu’il n’y avait pas de budget spécifique alloué. Il a fallu jongler avec les frais de fonctionnement.

La plupart des travaux ont pu être réalisés grâce à un interlocuteur : Jacques. Passage obligé pour deux raisons : La première est qu’il connaissait mieux l’atelier que moi qui venait d’arriver et la seconde, c’est lui qui détenait les cordons de la bourse ! ! !

Le point négatif est que Jacques n’a, à aucun moment reconnu mes acquis en informatique industriel et a fait le nécessaire pour m’interdire d’agir sur ce domaine. Heureusement, il y avait des automates que j’ai pu, grâce à des stagiaires, reprogrammer et ainsi apporter ma touche dans ce domaine.

En 1995, arrivée de la pharma avec la mise en place de salles à atmosphère contrôlée, d’une structuration plus formelle des activités de maintenance et de la traçabilité sans parler de l’écriture des procédures et instructions nécessaires pour présenter ce que l’on faisait aux auditeurs.

En 1996, le 16 décembre à 16h30, en plein audit, un bruit sourd et reconnaissable entre tous : Explosion. Une réaction non prévue fait qu’un fût qui recevait les déchets d’une production a explosé entrainant le décès d’un collègue. Résultat : 4 mois pour remettre en état l’atelier de production avec le déblocage du budget nécessaire pour réaliser les travaux les plus importants pour terminer la mise en conformité du bâtiment.

En 1997, l’équipe de maintenance est passée de 2 à 3 personnes de part la charge de travail liée à ce bâtiment. L’explosion a permis de mettre en évidence cette charge.

Grâce au passage à l’an 2000, pour anticiper le fameux bug, nous avons eu un crédit pour remettre à niveau les 3 « mini » systèmes de conduite en place.

En 2000, suite au rapprochement de Rhône Poulenc et de Hoesch pour créer AVENTIS, l’activité du centre a commencé à baisser et notre rayon d’action à augmenter.

Je suis devenu « polyvalent », c’est à dire que mon rayon d’action est sorti de l’instrumentation / électricité pour prendre aussi la tuyauterie (même si je l’avais déjà fait auparavant, au coup par coup), le génie civil, le calorifugeage… et en 2001, la charge de Métrologue du site de Décines.

Mes premiers pas en métrologie

La première “mesure” que j’ai prise à bras le corps, est la pesée. Et là je remercie vivement notre prestataire pour l’aide qu’il m’a apporté pour retrouver les anciennes fiches et m’apprendre les opérations à faire pour effectuer la vérification métrologique d’une balance.

La FDA passant par là, il a fallu rechercher ce que c’était que l’USP 41 et mettre en place une méthodologie de test pour déterminer par ce moyen, la pesée minimale autorisée sur une balance.

Ensuite, je me suis attaqué aux autres mesures : température, pression, vitesse, comptage de particule, etc…

Entre temps, il a fallu reprendre les procédures liées à la maintenance et à la métrologie, pour les clarifier mais aussi pour supprimer les doublons.

Un autre gros travail m’attendait : La définition des incertitudes avec la mise en place d’un système expliquant comment on les calcule mais surtout retrouver comment cela a été fait jusqu’à ce jour. J’avais bien quelques “post-it” et des notes « à la volée », mais c’était loin d’être suffisant.
Ce projet n’a pas été plus loin puisque en 2005, rachat du groupe AVENTIS par Sanofi et décision de fermer le site de Décines. J’ai passé 6 mois à démonter ce que j’avais construit avant d’avoir un nouveau poste sur le site de Neuville sur Saône.

 .

 

2006 à 2009 : Un nouveau départ, sur un nouveau site, dans une nouvelle fonction

En février 2006 je deviens correspondant HSE/Q du département technique du site Sanofi-Aventis de Neuville sur Saône. Pour ceux qui ne le savent pas, HSE = Hygiène Sécurité et Environnement et Q= Qualité.

L’aspect HSE regroupe déjà l’ISO 14001 avec les plans d’amélioration permanent. La gestion des fiches incidents et donc des incidents, Et le dépeçage des textes réglementaires pour ensuite évaluer les écarts entre ce que l’on fait et ce que l’on doit faire.
Vous vous en doutez, des écarts il y en a. Cela se traduit par la mise en place de plans d’actions que je dois faire avancer.

L’aspect Q regroupe tout ce qui a trait aux référentiels BPF (Bonne pratique de fabrication) et GMP (Good Manufacturing Product). Donc, un de mes rôles est de participer et de suivre les audits où le département technique est impliqué.
Enfin, les deux facettes de ma fonction se rejoignent puisque il est fréquent d’écrire des procédures pour gérer un point en HSE. Par exemple la consignation process, la gestion des échafaudages, etc…

J’en ai profité pour mettre en place un “portail”, un “intranet” propre au département technique. Dans un premier temps seules des informations internes au département sont mises en ligne. Par la suite, le portail est refait avec une partie ouverte à l’ensemble du site pour partager des informations issues du département technique et utile à tout le site comme l’état des équipements et leur planning d’inspection (dans le cadre de la DESP) par exemple.
Mon premier “chantier” a été de reprendre l’ensemble des procédures de métrologie et d’aider à la structuration de cette fonction dans le département.

En moins de trois ans, j’ai pleinement justifié ce poste qui était au départ une création.

Suite à l’échec d’un nouveau produit, le site a du se réorganiser avec plusieurs “plan social” et l’arrivée de Sanofi Pasteur pour la création d’un nouveau site vaccin.

En juillet 2009, il m’a été proposé de devenir le numéro 2 de ce nouveau service. Rien n’existait, il a fallu tout créer.

J’ai donc laissé mon poste entre les mains de Virgine, ma remplaçante.

2009 à 2022 : Adjoint Technique Recensement et maitrise prestataire du service Métrologie et Contrôle Technique de Sanofi Pasteur.

En juillet 2009, je prends la fonction d’adjoint technique pour la création du service Métrologie & Contrôle Technique du futur site Sanofi Pasteur qui s’installe à Neuville sur Saône.

Avec Benoit, le responsable du service, nous avons 3 ans pour tout mettre en place : 

  • Ecriture de toutes les procédures et instructions.
  • Choix des prestataires et définition de ce qu’il ferons pour nous.
  • Recherche des techniciens du service.
  • Réalisation du recensement des chaînes de mesures et de tous les contrôles techniques à faire.
  • Création du bâtiment qui va recevoir le service et les laboratoires de métrologie.

J’ai eu un poste sur mesure, passionnant, multi-activités mais, à périmètre identique, la charge a fortement évoluée et en janvier 2014 je lance mes premiers appels à l’aide : je n’arrivais plus à tout faire.

L’appel n’a pas été entendu et, en 2015, le vendredi 13 juin : burnout et arrêt. Six mois complets et six mois à mi-temps, mais loin d’avoir retrouvé toute mes capacités.

Pour ne pas retrouver les mêmes fonctions, j’ai été détaché sur le site de Marcy l’Etoile, au service métrologie où Sébastien, le responsable, a bien compris ma situation et a tout fait pour que je n’ai pas de pression ni de stress.

En septembre 2020, j’ai fait le choix de me pas signer une nouvelle prolongation de trois mois de mon détachement. Ca faisait plus de deux ans que je demandais à avoir un poste fixe, mais non écoute de la RH et de mes responsables. Alors, j’ai décidé de revenir au département technique de Neuville pour terminer ma carrière.

Avec le recul, je peux dire qu’il faut plusieurs années pour se remettre d’un burnout et surtout, il ne faut pas se retrouver dans des fonctions similaires. Quand je suis revenu à Neuville, je me suis battu pour justement avoir un poste différent, en dehors du stress qui m’a conduit à la rupture.

 

Le déroulé de ma vie

J’ai eu une vie bien remplie. Une vie de passion, de découverte, d’échec, de réussite où la technique et l’humain se sont côtoyés au fil des ans.

Il y a eu de belles synchronicités, certaines que je découvre en prenant du recul, d’autres que j’ai vécues en conscience.

Il faut retenir que la vie est belle mais qu’elle est ce que nous en faisons. Se sont nos actes d’hier qui construisent notre présent et qui préparent notre futur.