La Forêt de Merlin

La Forêt de Merlin

La Forêt de Merlin

Un périple sur les trace de Merlin l’enchanteur et de la fée Viviane…

Découverte de la forêt de Brocéliande

Dès notre arrivé dans la forêt de Brocéliande, nous avons ressenti les énergies présentes. 

Comme chacun de nos périples, nous avons pris le choix de prendre notre temps pour aller découvrir chaque lieux de cette forêt druidique.

Du tombeau de Merlin à la fontaine de Viviane au lac aux fées, nous avons pu parcourir et ressentir de belle présence et faire quelques belles rencontre.

 

 

,Chaque lieu est habité.

A nous, visiteur d’un jour, de savoir entrer dans ces lieux,

De respecter les êtres présents et d’obtenir leur accord pour aller plus avant.

Et prendre son temps. 

Temps de pause,

Temps de passage,

Temps de recueillement

selon son ressenti et l’attente du lieu.

 

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Le chamanisme Maya

Le chamanisme Maya

Chamanisme maya

Un périple qui va changer notre conception de la vie…

Découverte de l’univers MAYA

Les circonstances de la vie ont fait que par deux fois, le Guatemala a été notre destination de voyage. 

Plus exactement, la découverte de l’univers Mayas et du Chamanisme qui lui est associé. 

A chaque fois, en une douzaine de jours, nous avons pu ressentir et admirer la diversité et la splendeur de ce pays. 

Nous avons démarré par Antigua, ancienne ville espagnole, qui a su conserver son architecture caractéristique de l’époque. 

Puis Atitlan. Un lac magnifique, entouré d’anciens volcans et parsemé de villages très typiques et où la découverte se fait à chaque coin de rue, que ce soit par une peinture murale, un atelier de tissage, un marchand ambulant, un jardin de plantes médicinales….

La suite de notre périple 

La découverte de Tikal, un des plus grand site Mayas avec ses deux splendides Pyramides, du Jaguar et du Masque qui se font face sur la place centrale et qui témoignent de la splendeur passée de cette ville Mayas qu’aujourd’hui les archéologues ont extirpée de la jungle. 

La découverte de plusieurs autres sites Mayas comme Iximche, Uaxactun, Yaxha, Ceibal, Quirigua sans oublier une incursion au Honduras pour découvrir Copan.

N’oublions pas Flores, la petite Venise du Guatemala où il est agréable de déambuler dans ses ruelles étroites ou le long des canaux envahis de marchands ambulants. 

Et pour se ressourcer, remonter en pirogue le Rio Dulce jusqu’à la mer des Caraïbes où vous croiserez non pas des pirates, mais une multitude de volatiles qui vont du cormoran à la mouette en passant par le pélican et une multitude d’autres espèces qu’il ne vous reste qu’à découvrir.

Accueil et découverte de l’artisanat guatémaltèque

Tout ceci ne doit pas occulter l’accueil que nous avons eu à chacune des étapes, le plaisir de la découverte de l’artisanat guatémaltèque qui est très riche et très coloré. 

Et la réussite de ce voyage est aussi due au tour opérateur qui a su répondre à notre attente pour nous faire un voyage sur mesure où toutes les étapes ont pu se dérouler sans aucune anicroche. 

Et tout ceci fait que nous retournerons certainement au Pays Maya pour revoir certaines villes, région et site mais aussi pour en découvrir de nouveaux. Si cela vous tente, nous pourrions faire ce périple ensemble : N’hésitez pas à nous contacter.

Le Chamanisme MAYA

La base d’une Chamanisme Maya est le Feu, la relation aux ancêtres et les offrandes faites au Feu pendant la cérémonie.
Les cérémonies sont douces, en apparences, mais puissantes.
Chacune d’elle est différentes et apportes ses énergies qui vont intérargir avec les nôtres pour apporter un nettoyage, une protection, une guérison à chaque participant.

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Rencontre avec le Venado

Rencontre avec le Venado

Rencontre avec le Venado

Un périple A la rencontre de ses perceptions

Printemps 2011: Périple au Mexique

17 avril 2011, nous voici partis pour un périple mexicain qui va changer notre perception de la vie.

Le Tabac nous joue une farce au premier contrôle de police, à l’aéroport de départ. En effet, ma tabatière de Mongolie, qui a une forme ovoïde, en pierre taillée et avec une petite cuillère métallique fixée au bouchon devient au scanner de police une grenade !!!!

Arrêt de la ligne de contrôle. Appel de la police et passage d’un chien au cas où le contenu ne serait pas du tabac. Juste un peu de stress et de temps, mais on finit par passer. J’apprécie l’appel du pied de la médecine.

 Jusqu’au 22 avril, nous jouons au touriste avec un petit circuit qui nous permet de rentrer dans l’énergie du pays, de côtoyer des Mexicains et de sentir, ressentir l’ambiance générale et qui nous emmène de Mexico à Estacione Catorce, notre lieu de rendez vous pour la semaine chamanique.

La suite de notre périple 

Autre clin d’œil. En ouvrant la fenêtre de la chambre de notre premier hôtel, juste en dessous, il y a un magasin « FABRICAS DE LYON” avec, sur le store deux lettres très symbolique : L’alpha et l’Oméga imbriquées l’une dans l’autre.

 La visite de la cathédrale de Mexico nous permet de ressentir fortement ses énergies. Perso, mon ressenti est que ces énergies proviennent du temple originel et qui devait être un lieu d’initiation. Mais ce n’est qu’un ressenti perso…

 Le Temazcal fait le deuxième jour à Teotihuacan a été un cadeau. Un premier nettoyage et un moyen d’entrer dans les traditions du pays.

 Le dernier jour de ce périple, on remonte une gorge pour aller voir la cascade de Tamuls. Cascade sans eau à cette époque de l’année (avril est la fin de la saison sèche !!!). Mais au retour, arrêt et possibilité de nager dans un cenote (une grotte). On ne s’en prive pas, bien au contraire. Le lieu est calme, les énergies sont douces et, magie de l’instant, on se retrouve seuls au fond du cenote, ceci malgré l’affluence touristique.

 Je parle d’affluence touristique, mais sur notre parcours, il s’agit principalement de Mexicains. Notre périple est en dehors de tous circuits touristiques classiques.

Arrivé à Estacione quatorce et découverte du groupe 

Et le 22, fin de ce périple. Fin mais avec une incertitude sur le lieu de rendez-vous. En effet, impossible de joindre qui que ce soit. Ni Pedro, le chaman qui nous reçoit, ni Eric ou Christophe, un des organisateurs de cette semaine chamanique. Après un peu de stress, d’inquiétude, je décide de lâcher et de laisser faire.

Estacione Catorce est une ville du bout du monde et l’hôtel est vraiment au bout de la ville. Heureusement, arrivés à l’hôtel, Anne, une des participantes de cette semaine, nous accueille. Super. On est bien arrivés au bon endroit.

On fait connaissance et on s’installe dans notre chambre en attendant l’arrivée du reste du groupe qui en fait, est parti dans le désert pour aider à la préparation des prochaines cérémonies.

La soirée se passe à faire connaissance avec le groupe. Petit groupe puisque nous sommes au total 7 en comptant Pedro. 8 avec sa femme Nadia, chamane huichol, qui nous accompagnera tout au long de la semaine. Pedro étant d’origine française, il n’y a pas de barrière de la langue ce qui permettra des échanges intenses et importants entre nous.

8 n’étant pas un chiffre qui convient au groupe (maintenant, je peux le dire !!!). En fait on sera 9. Il s’avère que le 9ième membre du groupe va se déclarer le lendemain, à l’occasion de la hutte d’ouverture. Il fait partie des trois personnes, invités à faire la hutte avec nous. Et en fait, nos chemins vont se croiser tout au long de la semaine et il va participer à toutes les cérémonies de manière active. Que la vie est belle. Et en plus, il est Français, de la même région que notre groupe, parti en Amérique dans les années 90 et aujourd’hui en train de faire un point sur sa vie. Un break dans son existence. Je n’en dirai pas plus. Cela lui appartient.

Première cérémonie 

Premier jour dans le désert. Un peu de bricolage pour terminer un abri, surtout à destination du soleil, plus que de la pluie ou d’autre intempérie.

Puis, découverte du Peyotl. Comment il vit. Comment on le récolte …. et, première ingestion d‘un petit morceau avec une marche silencieuse dans le désert. Là aussi, par respect pour cette plante, je ne décrirai pas plus en détail ces opérations, ni même à quoi il ressemble.

Ce désert est plein de plantes assez inhospitalières. Ou, pour le dire autrement, armées pour se défendre et ne pas se laisser faire quand on les approche. Le fait d’avoir une épine dans le bras ou dans un pied car elle a transpercé la chaussure jusqu’au sang, on apprend vite à être présent. A être ici et maintenant avant de poser un pied au sol. Un bel exercice à refaire régulièrement.

Une fin de soirée. Et un nouveau jour se lève. Matinée à nous. Quelques échanges avec Pedro, le tout suivi d’un repas léger. Et départ pour le désert.

A l’arrivée, on se pose. On s’installe. Pedro nous place autour du feu. Il me demande de me mettre face à lui. Ma femme se met à mes côtés. Les autres autour du feu selon leur ressenti. 

On allume le feu, démarrage de la cérémonie. La aussi, volontairement, je ne décris pas tous les détails, tout le rituel. A vous de le découvrir si, un jour vous passez par là !!!! On est encore dans l’après-midi. On part en groupe de deux dans le désert pour aller récolter le Peyotl. Juste la quantité voulue pour la cérémonie.

Je rentre à la tombée du jour. Les autres groupes sont déjà là et une partie de notre récolte est transformée en thé qui sera mis sur le feu et consommé selon les besoins dans la nuit.

Pedro nous donne des morceaux de Peyotls à ingérer.

Voilà, on est au cœur de la cérémonie. Cœur qui va durer jusqu’au lever du soleil.

Et durant ce laps de temps, je vais passer à la lessiveuse, avec un bon essorage. Cette plante avant de faire son travail, fait place nette. Elle nettoie. Et je dis qu’elle nettoie en profondeur.

Pedro, avec son savoir et ses Icaros sera d’une grande aide pour passer ce cap.

Ensuite, pour le reste de la nuit, ce n’est que cadeau. Je me fonds dans l’univers. Je fais un avec le grain de sable, avec l’arbre, avec les étoiles, avec le tout. C’est beau. Les mots sont insuffisants pour décrire le ressenti. En fait, il faut le vivre. Et je vous souhaite, un jour, de le vivre. Ici ou ailleurs.

Le jour se lève. L’aube sur une mer de cactus. Superbe. Instant magique.

Et maintenant, c’est le retour. Retour sur terre, dans nos corps. Le rassemblement de nos corps, de nos énergies, de notre être. Un peu de repos. Et, j’ai eu la chance d’avoir de longues discussions avec Pedro. Discussions qui m’ont aidé à conscientiser ce qui a été vécu cette nuit.

Fin de matinée, enfin je crois. Retour à l’hôtel pour une après-midi de repos. Tout le monde en a bien besoin.

La montée du Quemado

-midiLe lendemain, départ pour Real de Catorce et la montée du Quemado, la montagne sacrée des huichols.

Trajet à pied qui dure environ 3 h. La montée n’est pas des plus facile. Un cheval fait partie du groupe et aide à porter les sacs et de temps en temps des marcheurs. La dernière ligne droite se fait à pied. Une belle montée finale avant d’arrivée à l’entrée du sanctuaire sacré.

Pedro et Nadia nous ouvrent les portes de ce sanctuaire, pour entrer non pas en visiteurs, mais comme invités.

Un rituel a lieu sur la montagne et, cadeau de Pedro : Il me demande de partager ma pipe sacrée, ma Chenupa avec le groupe. Un cadeau qui fait plaisir au cœur et qui a permis à chacun de poser des intentions, en plus de celles données lors du rituel.

Retour à la ville. Une soirée et une matinée pour jouer au touriste. Je dis bien jouer. Une manière de ne pas sortir de cette semaine initiatique. J’ai joué un rôle, en conscience, durant quelques heures. Ma femme et moi en avons profité pour faire des achats auprès des indiens et dans les différents magasins de la ville. Le groupe n’aurait pas été aussi centré, aussi présent, cette matinée aurait pu nous disperser et avoir du mal à reprendre la suite. Mais ce n’a pas été le cas. 

Retour à l’hôtel Altiplano de Estacione Catorce. Après libre de repos

deuxième cérémonie

Le lendemain, deuxième cérémonie dans le désert. Même rituel. Même séquencement, du moins jusqu’à la tombée de la nuit. Jusqu’à l’instant où l’on arrive au cœur de la cérémonie.

Un nouveau lessivage. Mais qu’est-ce qu’il peut bien encore trouver à nettoyer ? Et en plus c’est un gros morceau. Je n’ai pas eu le même ressenti, ni le même vécu qu’à la première cérémonie, mais là encore des enseignements. 

Le tabac est une plante qui m’accompagne. 

Les vérités se font jour. Se mettent face à moi. J’ai un choix à faire : Y aller à fond ou pas du tout. Mon choix est fait. De nouveau en symbiose avec le tout.

Et le lendemain, un magnifique lever de soleil. Fermeture de la cérémonie en fin de matinée, juste avant le départ.

Retour à l’hôtel pour une après-midi de repos. Enfin presque, puisque qu’il y a un Temazcal de clôture de cette semaine pleinement initiatique.

Le retour en France

Et le lendemain, les premiers adieux : Le neuvième membre du groupe prend la route vers la Californie. Lieu de vie de ses enfants. Et pour nous, adieu à Pedro et à Nadia et retour à Mexico. Un peu de shopping pour meubler ce dernier jour avant de reprendre l’avion pour la France.

Ce groupe a été magique. C’est un peu comme si on se connaissait depuis la nuit des temps. On n’a fait que se retrouver. Se réunir à nouveau, ici, au Mexique, dans le désert de Wirikuta, chez les Huchiols.

Aujourd’hui, je continue à intégrer les enseignements reçus. Je ressens des changements dans ma position, dans ma manière d’être. Tous positifs. Il en est de même pour les autres membres de ce groupe.

Et vous, lecteur de cette page. Seriez-vous tenté de savoir quel enseignement j’ai pu recevoir?  Aujourd’hui je ne suis pas prêt à tout échanger. J’ai mon « jardin secret » que je respecte. Peut-être que si un jour nos routes se croisent, aurons-nous le plaisir d’échanger et ainsi d’en parler ? Mais laissons la vie en décider.

Je vous souhaite simplement de pouvoir vivre cette expérience de vie, de se retrouver au cœur de l‘univers. Au cœur du tout. Dans l’amour infini.

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Le chamanisme Mongol

Le chamanisme Mongol

Le Chamanisme de  mongolie

Médecine chamanique et traditionnelle en Mongolie

L’appel de la Mongolie

Au départ, c’est un appel à aller en Mongolie que nous avons partagé à 3, mais sans avoir plus de précision sur le pourquoi de cet appel.

Les mois qui ont précédé ce voyage ont été semés d’embûches, sans gravité en soi, mais qui ont mis à l’épreuve notre détermination à faire ce voyage. 

Personnellement, 4 semaines avant le départ, je me fais une entorse à la cheville. Une bonne raison pour rester chez soi… mais pas suffisante !

Juste avant le départ, nous posons une Chenupa pour ce voyage fortement liée au chamanisme.

Nos paroles sont créatrices 

Rapidement, durant le trajet pour aller en Mongolie, on s’aperçoit que ce que nous posons, en parole, en pensée, se réalise. Je peux dire qu’à partir de cet instant, nous prenons pleinement conscience de la portée de la pensée créatrice. Nous prenons aussi conscience, même si on s’en doutait, que ce ne serait pas un voyage classique.

Les points forts ont été les rencontres avec les chamanes. Avant chaque rencontre, nous avons pris le temps de nous poser pour calmer notre esprit et notre mental et ainsi formaliser nos souhaits. Souhaits qui se sont concrétisés à chaque fois.

Une modernité utile 

Le chamanisme, comme la vie des steppes est resté fidèle à l’origine, sans altération. Le confort d’aujourd’hui est présent comme la TV via parabole et panneau solaire, les portables ou comme les véhicules motorisés. Mais sans le travers que l’on peut connaître en occident. Le véhicule est vraiment utile pour parcourir les steppes et transporter des charges. La TV informe et n’asservit pas. Même si nous avons eu un cas de nomade qui passait la plupart de sa journée sous la tente à la regarder……. Et le portable, très utile quand on est nomade.

Dans les steppes, on entends les esprits parler

Ma première réflexion, je l’ai eu le premier matin sur les steppes : Quel silence. Même dans les coins les plus reculés de France ou en plein désert,, on n’a pas ce silence. Et avec ce silence, je comprends qu’en Mongolie on entende les esprits parler.

Les esprits qui accompagnent tout un chacun dans leur vie et en particulier, les Chamans.

Lors des cérémonies, le Chaman entre en transe et laisse la place à un des esprits qui l’accompagne pour parler et répondre aux attentes du demandeur.

Soit le demandeur exprime avant sa requête et le chaman fait sa transe et apporte des réponses, soit, l’inverse, le chamane entre en transe et quand l’esprit est là, le demandeur se retrouve face à l’esprit et dialogue, en direct, avec lui. C’est une expérience forte, à vivre.

Je ne détaillerai volontairement pas plus le déroulement des cérémonies, pour que, ceux qui souhaitent les vivre, n’aient pas d’idées préconçues de par mes mots. Et les chamanes vus, ne permettent pas de faire une généralité de ce que nous avons vécu.

Cependant, avec un peu de recul, je livre une de nos réflexions émises pendant le voyage.

Déjà, oui, le chamanisme de Mongolie se rapproche des pratiques originelles où le chaman est l’intercesseur avec le monde des esprits et apporte des réponses aux différentes requêtes émises. Par contre, ces requêtes sont, pour l’approche que nous avons eu, essentiellement d’ordre matériel (aide pour vente d’un bien, acquisition, changement, etc…), physique (guérison),.Plus rarement d’ordre spirituel. A contrario du chamanisme pratiqué en Amérique, en Europe où le participant s’implique dans le processus de guérison et, si lors des premières séances, il soigne effectivement le physique, voire le matériel, dans les séances suivantes, l’aspect spirituel est abordé et on voit la personne évoluer. Je trouve dommage que dans ce chamanisme originel, cette dimension ne soit pas plus importante en ces temps de transformation.

Peut-être sommes passé à côté de ce point, ou peut-être est-il non abordable pour des « visiteurs » de passage ? Je ne sais.

Etre Chaman donne des devoirs

Un beau cadeau a été de pouvoir assister à une cérémonie de passage de « Chana » de chamanes. Grande cérémonie qui s’ouvre en mai pour se terminer fin septembre et pilotée par le Grand Chamane de chaque région. Le cadeau a été d’être accueilli et accepté au sein de la Yourte où se déroule cette cérémonie, mais aussi, fait exceptionnel, d’être autorisé à prendre des images.

Cette cérémonie m’a fait voir que, même aujourd’hui, un chamane risque sa vie dans sa pratique. Être chamane est une charge, une responsabilité qui met en danger son physique, sa vie. Et quand on sait que le chaman est appelé par les esprits, qu’il est au service des autres et, n’a pas le choix, je l’admire d’autant plus. Ceci étant, quand le Chaman suit ce que demandent les esprits, sa vie en est d’autant facilitée. Dans le cas contraire, c’est accident, maladie voire décès de personnes de son entourage.

De partout, Être chaman n’est pas simple. C’est suivre une voie guidée par les esprits avec l’obligation, le devoir d’y répondre. Lorsque je vois le nombre de personnes qui se disent chamans ou qui vont faire un « stage » pour le devenir, sont-elles véritablement conscientes de ce que cela implique ? Sont-elles prêtes à le vivre pleinement ?

Les traditions ancestrales sont toujours vivantes

Mais revenons à notre voyage.

Ecouter le Silence tous les jours est une source de ressourcement en soi. Il permet de vraiment s’intérioriser et de se connecter à l’essentiel.

La Vie des nomades a gardé de son passé l’exclusion du superflu. Regardez l’intérieur d’une yourte. Il n’y a que l’essentiel. Le superflu n’a pas sa place. Comme les dialogues, les gestes, le superflu n’est pas de mise.

Mais il y a le respect. Présent dans les coutumes comme le fait de ne pouvoir refuser un plat et de devoir y goûter quand on le reçoit. Forme de remerciement pour la personne qui l’offre, mais aussi respect pour son geste. 

Ceci étant, Il nous est arrivé d’être en train de savourer un dessert fait d’un mélange d’une vraie crème, pleine et entière accompagnée de myrtilles cueillies fraîchement et de recevoir un beau boudin fait à partir de la chèvre que le voisin a tué le matin. Aimant beaucoup les dessert, pour le boudin ainsi présenté, je peux dire que mes papilles gustatives occidentales ont dégusté………

Mais ne restons pas sur cette impression gustative vite passée. Revenons à ce monde encore pur, originel, non encore façonné par la main de l’homme. Que faut-il leur souhaiter ?

Avec mes critères d’occidental, j’ai du mal à l’exprimer. Leur souhaiter de rester tel quel, c’est garder une identité vraie, dans l’inconfort (du point de vue occidental) de leur vie actuelle ? Ou de profiter rapidement des « bienfaits » de l’occident accompagnés de son superflu et de ses besoins sans cesse renouvelés ?

Un périple qui marque durablement

Je pense que l’idéal serait un mix entre les deux.

Que le peuple Mongol puisse garder son identité tout en bénéficiant des apports positifs d’une partie de notre technologie.

Et à nous de retrouver nos valeurs originelles pour, à défaut de rénover notre terre, d’arrêter de la dégrader plus avant.

Tout ceci ne doit pas nous faire passer à côté de la découverte des steppes, de ces plaines vierges qui s’étendent à perte de vue, où, à intervalles réguliers on aperçoit une yourte, un enclos d’hivernage et bien sûr, des troupeaux de vaches, moutons, yacks, chevaux qui parcourent ces plaines immenses et d’entendre au loin le cri des milans, vautours, aigles qui nous survolent régulièrement, tout au long du voyage.

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