La Hutte à suddation

La Hutte à suddation

La hutte à suddation

 

 

 

 

 

 

La Hutte à Sudation : un espace de Guérison

La Hutte à sudation, aussi appelée Sweat Lodge, cérémonie INIPI ou TEMAZCAL, est un espace sacré qui va nous faire aller en nous même.

Ce voyage à l’intérieur de qui on est, va permettre de faire sortir de nous des miasmes, des émotions, des blocages et tous ces petits riens qui font que nous ne sommes pas libres d’être qui on est.

La Hutte à sudation représente l’univers

 

Dans une cérémonie de hutte à sudation, le symbolisme est présent à chaque instant.

 La hutte est un espace rond, représentant l’univers et la terre. La Hutte symbolise le ventre de la terre mère, mais aussi la voûte céleste : tout ce qui est en haut est en bas.

Le feu est le lien au Coeur. Feu à qui nous d

Dans une cérémonie de hutte à sudation, le symbolisme est présent à chaque instant.

La hutte est un espace rond, représentant l’univers et la terre. La Hutte symbolise le ventre de la terre mère, mais aussi la voûte céleste : tout ce qui est en haut est en bas.

Le feu est le lien au Coeur. Feu à qui nous devons le respect. Ce feu est soigné par une personne qui prend le rôle de « gardien du feu ». Rôle très important puisque ce feu qui démarre un peu avant le coucher du soleil, va durer pendant toute la cérémonie.

ect. Ce feu est soigné par une personne qui prend le rôle de « gardien du feu ». Rôle très important puisque ce feu qui démarre un peu avant le coucher du soleil, va durer pendant toute la cérémonie

 

Les pierres mises dans le feu sont les Grand-Mères qui vont se sacrifier pour nous.

 

Et dans la Hutte, la vapeur qui se dégage des pierres quand le Chaman leur verse de l’eau dessus est le souffle du Grand-Père qui vient nous nettoyer.

La Hutte à sudation, une cérémonie possédant un rituel puissant

La construction de ce feu, comme la construction de la hutte obéit à des règles ancestrales.

Dans ce feu, va chauffer des pierres qui seront introduites dans la hutte, par le Gardien du Feu, à chaque porte.

Et il y aura en tout 4 portes qui symbolisent :

  • Les 4 directions : Est, Sud, Ouest et Nord,
  • Les 4 âges : Enfant, Adolescent, Adulte et Sénior,
  • Les 4 saisons : printemps, été, automne, hiver,

Dans certaine cérémonie, le Chaman peut décider de rajouter une porte pour le Gardien du feu. 

Une fois les pierres chauffées, le Chaman entre dans la hutte, seul, pour préparer le lieu à recevoir les participants. Personnellement à ce moment ,je fais entrer une pierre.

Une fois cette étape faite, le Chaman invite les participants à entrer. Chacun d’eux va recevoir une fumigation de plantes sacrées par le Gardien du feu avant d’entrer et de prendre place dans la hutte.

Quand tous les participants sont en place, le Chaman demande au Gardien du feu d’introduire un certain nombre de pierres, qui seront déposées dans un trou au centre de la hutte.  La terre sortie de ce trou sert à créer l’autel présent à côté de la hutte.

Une fois les pierres en place, un récipient d’eau est introduit avant que le gardien du feu ferme la porte de la hutte pour la première porte.

Une fois la porte terminée, le gardien du feu, sur appel du Chaman, ouvre la porte et introduit de nouvelles pierres selon le nombre demandé par le conducteur de la hutte et ceci pour chacune des 4 portes.

Dans la hutte, on est hors du temps et de l’espace

Dans la hutte, on est hors du temps et de l’espace. Chaque porte a une durée qui va dépendre de ce qui se passe dans la hutte.

 

Ce qui fait que personne ne peut savoir combien de temps va durer une hutte.

On sait simplement qu’il y aura quatre portes.

Ma hutte la plus courte a duré moins d’une heure. La plus longue, plus de 5h. Mais ce n’est pas la durée qui est important. C’est le travail fait sur soi.

A chaque porte, il est possible de sortir,

Des contre indications ?

Je n’en connais pas. A l’intérieur, au moins pour les premières huttes, vous êtes face à vous, à vos peurs et à l’univers. Mais les autres participants sont là, avec vous. Entrer dans une Hutte à sudation peut faire ressortir des peurs : Peur du chaud, Peur du noir, Peur de l’inconnu, Peur d’être avec soi, Peur de ses réactions, … Il y a aussi la peur liée aux pathologies que nous pouvons avoir. 

Dans tous les cas, il faut prendre un moment pour échanger avec l’homme ou la femme médecine qui va conduire la hutte : Il y a des solutions à tout. Ensuite, dans les huttes à venir, vous ressentez la relation avec l’Univers, avec tout ce qui vit dans ce monde et ce qui nous entoure. Attendez-vous à avoir de vrais cadeaux.

Vous ne pouvez donc que progresser. Essayez !!!

Le Tambour Chamanique

Le Tambour Chamanique

Le tambour Chamanique

 

 

 

 

 

 

Le Tambour chamanique est une médecine à part entière

Le Tambour n’est pas qu’un instrument de musique. Il va bien au-delà.

En fait, le Tambour est une médecine à part entière. L’écouter comme en jouer, n’est pas innocent.

Les Chamans réalisent des soins avec le Tambour et ces soins touchent Tous les plans de la personne.

Attention, pas de méprise, le fait d’avoir un Tambour ne fait pas de soi un Chaman ni un homme médecine et encore moins un médecin.

Le Tambour chamanique est un support pour voyager

Le Tambour chamanique est un support pour voyager, Et voyager, c’est aller dans les mondes invisibles pour le commun des mortels. Mondes accessibles aux chamans et aux quelques personnes qui ont la capacité à y entrer, mais aussi à en sortir !

Oui, un Tambour chamanique ouvre les portes des univers chamaniques et permet au porteur d’y entrer.

Mais, le fait d’ouvrir ces portes permet aussi aux êtres présents dans ces mondes de les franchir. Jouer d’un Tambour Chamanique n’est pas innocent, bien au contraire. 

Etre porteur d’un Tambour Chamanique est une responsabilité et pas un caprice.

Le Tambour chamanique est un compagnon de vie

Le Tambour chamanique n’est pas qu’un objet. C’est un compagnon et le porteur se doit de le respecter et d’en prendre soin comme on le ferait pour un ami, un frère.

Il n’est pas question de le sortir pour juste “amuser la galerie”.

Quand on sort un Tambour chamanique, c’est qu’il y a une raison, une motivation qui peut  simplement être avec lui mais aussi de faire un soin, de participer à une réunion chamanique, d’accompagner un voyage.

Le Tambour chamanique va nous accompagner tout au long de notre vie. A nous de savoir l’utiliser en conscience pour en retirer tous ses bienfaits.

Faire son Tambour Chamanique

Faire son Tambour Chamanique

Faire son Tambour Chamanique

 

 

 

 

 

 

Faire son Tambour chamanique est un moment à vivre.

En premier il faut choisir la peau (le mien est en peau de bison et celui de ma femme en peau de daim).

Ensuite, il faut travailler sa peau, c’est à dire, la découper et lui enlever les poils. Une belle séance d’épilation, à la “mano” !!!! 

Ensuite, il faut préparer le cercle en bois sur lequel on posera et tendra la peau.

Celle-ci sera attachée à l’aide de 16 lanières (autant que de perches dans une hutte !!!), toujours en peau.

Ces lanières seront ensuite regroupées 4 par 4 et l’ensemble formera une croix qui, avec le cercle du tambour symbolise la roue de la médecine et les 4 directions.

Faire son Tambour est un travail sur soi

Approcher la peau de l’animal n’est pas facile pour tous. Quelqu’un a pris la vie de cet animal et, faire un tambour chamanique avec sa peau, c’est un peu comme si on lui re-donnait une nouvelle vie. Un cadeau pour lui, pour sa famille. Mais pour celui qui va travailler la peau, c’est un lien avec la mort, avec la vie.

Ce moment d’intériorité appartient au créateur du tambour. Un moment de communion avec l’animal et son esprit qui sera présent tout au long de l’atelier.

Travailler la peau est un moment oû l’on est seul avec l’animal.

Faire les lanières est un moment de partage, de travail en communauté car on va chacun s’aider à couper les lanières pour son tambour.

Un peu comme dans la vie oû à des moments on est seul et à d’autres oû si l’entraide n’est pas présente, rien n’avance, rien ne se fait.

Et un Tambour n’est pas fait pour soi.

Le Tambour est le reflet de son créateur

Chaque tambour est différent.

Il est le reflet de son créateur. Reflet qui ressortira tout au long du processus de fabrication.

Au créateur, de prendre le temps qui lui est nécessaire pour intégrer ce qui ressort de lui, en prendre conscience avant de poursuivre l’atelier de création.

Cette étape de mise en conscience est importante. Indispensable même pour que le point dissonant  soulevé puisse se résorber.

Des exemples ?

Vous avez du mal à tenir des liens avec votre entourage ou à en créer de nouveaux ? Vos lanières vous le diront.

Votre vie part dans tous les sens ? Où sera la croix de votre tambour ?

Votre manière d’être pourra aussi se révéler. Si vous n’osez pas prendre votre vie en main, vous aurez du mal à prendre en main votre tambour lors de sa création. Oui, c’est du vécu.

Un personne qui n’osait pas prendre sa place a fini par regarder les autres poser et tendre leurs lanières. Enfin jusqu’au moment où j’ai fait un “arrêt sur image” pour que cette personne intègre l’anormalité de cette situation et ensuite de lui permettre de prendre sa place dans le cercle de création de son tambour.

Le Tambour prend vie

Un tambour Chamanique doit prendre vie. Pour ce faire, le Chaman va organiser une cérémonie pour apporter la vie à votre Tambour et aussi pour remercier l’esprit de l’animal qui a donné sa vie pour ce tambour.

Cette cérémonie est un moment de reliance.

Ensuite, vous le verrez prendre sa forme définitive et sa tonalité.

Vous aurez à l’accompagner, comme on le fait avec un enfant.

Dans sa période de séchage, vous le verrez se tendre et se détendre selon l’humidité et la température de l’air mais aussi selon le lieu.

Le tambour chamanique vit. vous le comprendrez quand vous le prendrez pour en jouer. Oui, il y a des moments où il refusera de vous accompagner… à vous d’écouter le message qu’il vous donne.

C’est arrivé à une amie, qui heureuse de présenter son tambour à sa famille l’avait pris avec elle pour Noël. Eh bien, impossible d’en jouer. Mais le lendemain, de retour chez elle, il était prêt. 

Petit rappel pour dire que ce n’est pas un tambour de parade. C’est un tambour chamanique, de soin, de voyage, d’ouverture avec le monde de l’invisible.

Peindre son tambour

C’est une étape que beaucoup de porteur de tambour souhaite.

Peindre son tambour va le transformer et lui apporter une nouvelle sonorité sans retour en arrière.

Avant de vous lancer dans la peinture de votre tambour, je vous préconise de prendre du temps avec lui, d’attendre qu’il prenne sa place.

Cela peut demander plusieurs mois, voire année.

Personnellement, au bout d’un an, j’ai mis une peinture qui symbolise le feu, l’eau, l’air et le tout. Sa tonalité a changé mais pas mon rapport avec lui.

Un autre moment fort est d’aider de nouvelles personnes à réaliser leur propre tambour.

Il est important de réaliser soi-même son tambour. C’est une épreuve puisque le tambour va « absorber » notre énergie. Et le résultat sera un tambour à notre image. Mais là, je n’en dis pas plus. Quand vous vous sentirez prêt, je vous invite à trouver le chaman ou l’homme médecine qui vous accompagnera à faire votre tambour.

La Chenupa

La Chenupa

La Chenupa

 

 

 

 

 

 

Un moment de prière avec Le Grand Esprit

Avoir une Chanupa entre les mains est un privilège.

La Chanupa est un lien direct avec le Grand Esprit, un moment de communion, de prière, de demande.

Etre porteur de la Chanupa n’est pas une demande de soi : c’est avant tout une invitation à le devenir.

Comme le tambour, la Chanupa ne nous appartient pas. Elle arrive entre nos mains avec la charge, les obligations et les devoirs qui vont avec.

En particulier, on ne la sort pas quand ça nous plaît, mais quand c’est nécessaire.

Et le “quand c’est nécessaire” peut être une demande tierce, une cérémonie ou un besoin ressenti au fond de soi.

Pour moi, le premier pas est de prendre conscience que nous sommes déjà dans une communauté de vie

 

Une cérémonie de la pipe Sacrée est un moment de relliance avec soi et avec le tout.

La Chanupa, la pipe sacrée des amérindiens

En premier MERCI au Peuple Lakota d’accepter que ses pratiques se diffusent de part le monde et permette à des personnes sans aucun lien de sang avec eux de pouvoir pratiquer leurs rituels.

Sans cette ouverture, je n’aurais pas, aujourd’hui, une Chanupa entre mes mains.

Ma première Chanupa est arrivée à une vitesse incroyable.

Lors d’une cérémonie avec un Chaman, une phrase est sortie de ma bouche, sans même que je puisse l’arrêter : “J’aurai une Chanupa”.

Là, le Chaman s’est arrêté, a regardé au delà de la réalité et, en se retournant, a pris un morceau de bois et m’a dit : “Voici ton fourreau”.

Moins de deux mois après, le fourreau était percé, le fourneau cuit et, le Chaman et moi avons fumé, pour la première fois ma pipe sacrée.

Ceci c’est passé en 2005.

Par la suite, lors de cérémonie, le Chaman me demandait régulièrement de partager ma Chanupa.

En 2012, j’ai eu l’opportunité de faire une deuxième Chanupa.  La aussi, les synchronicités ont permis de la créer facilement.

Un ami colombien m’a rapporté une bûche de Palo Santo qui est devenue le fourreau de la Chanupa.

Et, avec une autre amie, j’ai pu faire mon fourneau en utilisant la technique du Raku.

Cette deuxième Chanupa est devenue ma Chanupa de cérémonie. 

La première est devenue ma Chanupa personnelle que je partage de temps en temps avec ma femme et des amis.

La légende de la femme Bison Blanc

L’arrivée de la première Chanupa est décrite dans la légende de la femme Bison blanc.

Il existe plusieurs versions de cette légende, très belle à lire ou à entendre. Je ne vais pas en rajouter une nouvelle ici. Faut juste savoir que, si vous venez pour la première fois partager une chanupa avec moi, je  partagerai la légende avec vous.

Faut savoir que la première Chanupa existe toujours et est toujours en activité.

D’une manière générale, quand vous avez l’opportunité d’entendre une légende,  prenez le temps de l’entendre, de la recevoir et d’en percevoir les énergies qui s’en dégagent. C’est un cadeau qui vous est offert.

Le Bâton de parole

Le Bâton de parole

Le Bâton de Parole

 

 

 

 

 

 

Le Bâton de parole est un moment magique.

La magie du bâton de parole est une manière d’apaiser des différents, des conflits et surtout, d’apporter des solutions, des axes d’amélioration.

Le bâton de parole : Une cérémonie à part entière

Lors d’un bâton de parole, nous sommes assis en cercle.

Entre nous circule un bâton. Nous l’avons en main chacun à notre tour.

Et quand nous l’avons, nous pouvons nous exprimer. Parler, chanter, crier, etc….

Ceci autant que nécessaire, selon notre ressenti.

Le principe est que, seul le porteur du bâton de parole a la parole.  C’est à cette personne de s’exprimer, avec ses mots, à sa vitesse, à sa manière.

Et, tous les autres participants ont le devoir de l’écouter et de respecter sa manière de faire.

Et le bâton va faire plusieurs tours.

 

A chaque tour, chacun va s’exprimer et apporter sa contribution au cercle, en ayant intégré ce qui a été dit auparavant.

Une cérémonie de Bâton de parole n’a pas de durée connue

Pour en avoir vécu quelques-unes, je peux dire que les gens s’expriment sans fioriture ni tergiversation.

Les paroles sont droites. La « langue fourchue » n’est pas de mise.

Et selon les sujets, le bâton de paroles peut tourner plusieurs fois, les participants peuvent s’exprimer plus ou moins longuement …. 

Une cérémonie Bâton de parole demande force et patience. 

Force pour être attentif, rester à l’écoute, intégrer ce qui est dit et patience pour attendre que le Bâton de parole revienne entre nos mains pour à nouveau s’exprimer.

Une cérémonie simple et facile à mettre en oeuvre

Pas besoin d’avoir un Bâton richement décoré. Un objet suffit : un stylo, une règle, un médaillon…

L’important est d’avoir une raison de lancer le Bâton de parole.

Cela peut être une décision de groupe.

Devoir régler un différend entre des personnes,

Trouver un consensus ou simplement s’exprimer sur un sujet important aux yeux du groupe.

A chacun de créer son cérémoniel et surtout, de respecter les principes de base : Chacun s’exprime à son tour et tous écoutent.

Le porteur n’a pas plus de prérogative que les autres ou plutôt, sa seule prérogative est de lever une ambiguïté de langage ou un doute qui peut survenir selon les paroles posées.

Mais, comme tous, il ne doit pas juger et n’est pas là pour trancher.

Le consensus est de mise.