Prendre conscience de qui on est
Savons-nous qui nous sommes véritablement ?
Il est possible de répondre oui, au moins partiellement pour les personnes qui ont eu un vécu riche et intense, qui ont subi des épreuves avec lesquelles ils ont pu se regarder en face.
Prendre conscience de qui on est véritablement, c’est prendre sa vie en main et non la subir ou la vivre au travers de masque que notre statut, notre fonction, notre métier… nous impose ou plutôt, que nous croyons qu’il nous impose.
Enlever ces masques : c’est révéler qui nous sommes. Mais qui n’a pas peur du « on dit » ?
Enlever ces masques c’est paraître qui nous sommes et nous révéler à l’autre, aux autres. Sommes-nous prêts à le faire ? à lever le masque, première étape avant de le tomber
Pour le faire sereinement, il faut apprendre à se connaître. A reconnaître nos points forts mais aussi nos faiblesses.
Apprendre à les accepter.
Paradoxalement, ce qui à nos yeux est un point fort peut en réalité être une faiblesse et inversement.
Mais pour avancer vers soi, faut-il attendre l’Epreuve ? Celle qui va nous bousculer, nous renverser, mettre notre vie sans dessus-dessous.
La réponse est OUI pour ceux qui sont sourds aux appels de la vie. L’Epreuve étant là pour les réveiller,
La réponse est NON pour ceux qui prennent conscience de leur limitation, des masques qu’ils portent et surtout des différents masques selon où ils sont, en famille, au bureau, en formation, en vacances….
Oui, il est possible d’évoluer dans la douceur et la fluidité. Certes, cela demande plus de temps, mais, les épreuves seront plus faciles à vivre et surtout, on évite la grande claque, celle qui réveille.
Comme toute transformation, car tomber les masques est une transformation de soi, il y a des étapes. Différentes selon qui vous êtes et où vous en êtes dans la connaissance de votre être.
La première étape est liée à une prise de conscience. Conscience de nos limitations :
- J’ose,
- Je n’ose pas,
- J’me retiens,
- J’ai peur de faire,
- …
Et observer les autres. Ceux qui osent, ceux qui n’ont pas peur, ceux qui font, non pas pour les copier mais pour observer les réactions de leur entourage et de se dire : Mais pourquoi je ne peux pas le faire aussi ?
Ne cherchez pas à copier les autres : Apprenez à être vous et personne d’autre.
Entrez dans le OSER FAIRE.
Allez-y doucement, pas à pas et voyez les réactions, les changements qui se produisent en vous et autour de vous.
La finalité étant de faire que le paraître que nous présentons reflète l’être que nous sommes.
Un des freins à ce changement est « allons nous accepter l’être que nous sommes ? »
L’être sommeille au fond de nous. Il faut le réveiller. Là, à chacun sa méthode entre douceur et le « jeter hors du lit » !
Vous l’avez compris, je préconise la douceur. La brutalité ne mène à rien si ce n’est à des ran Cœur s. Il est bien d’apprendre à choyez son être car c’est lui que nous sommes réellement.
Le laisser s’exprimer, l’écouter et répondre à ses besoins, son attente.
Les pistes sont multiples et différentes pour chacun de nous.
Pour l’un, cela commencera par réaliser un désir refoulé, comme apprendre à chanter ou à dessiner.
- Pour un autre, avoir un animal de compagnie,
- Pour un autre avoir une moto,
- Pour un autre écrire un livre,
- Pour un autre de monter sur scène,
- Pour un autre faire un stage de survie en forêt
- Pour un autre de partir quelques jours (ou plus) avec une personne chère à son Cœur
La clé étant de s’écouter, de voir venir et de faire.
Ensuite de ressentir et d’intégrer ce ressenti pour le vivre dans sa vie et non pas seulement quand on réalise le « désir refoulé ».
La réalisation de ce désir refoulé va permettre de se libérer, de prendre conscience des joies et satisfaction que la vie peut nous apporter.
La réalisation de ce désir refoulé peut aussi nous permettre de révéler des capacités enfouies au fond de nous et qu’il faut apprendre à garder et à intégrer dans sa vie.
Et que faire quand on a plusieurs désirs refoulés qui font surface ?
Il faut en choisir un.
Vous avez le choix entre celui qui vous paraît le plus facile à mettre en œuvre ou celui qui apporte le plus de peurs ou d’émotions.
Le bout du bout étant de vivre avec qui on est et d’oser être soi partout où nous posons nos pas.