Ma Scolarité,
Mon adolescence

1966 à 1983 : Ma scolarité a débuté aux Etats-Unis

Ma scolarité a débuté aux Etats-Unis. Non, pas les Amériques, mais plus modestement, dans un quartier du 8ième arrondissement de la ville de Lyon, en France.

Bon, quand je parle de ma scolarité, aux Etats unis, c’est la maternelle !

Ensuite, déménagement, direction le 7ième arrondissement de Lyon alors que je démarrais ma première année de cours préparatoire.

Le primaire c’est fait à l’école Marc Bloc, rue de l’Université, toujours à Lyon.

N’étant pas passionné de sport, même dans un fauteuil d’ailleurs, je me suis tourné, pour occuper les jeudis et par la suite les mercredis, vers des activités dites manuelles (peinture, bricolage, mosaïque, travail du bois, etc..).

Période pénible puisque déjà différent des « autres », j’ai été pris à parti, sans soutien ni aide de qui que se soit. Aujourd’hui cela s’appelle du harcèlement et aucun des adultes présents, qui voyaient ce qui se passait n’a réagi d’une manière ou d’une autre.

Avec le recul, la vie me demandait de prendre ma place, ce que je n’ai pas su faire et ce que j’ai vécu n’a pas aidé pour y arriver.

 

Le harcèlement, quel qu’en soit la forme est inadmissible. La non-réaction des personne qui le constatent est tout simplement intolérable.

Pour le collège : 
direction la Croix Rousse

 J’ai changé d’école pour l’entrée en 6ième. Je suis passé du 7ème arrondissement au 4ème, la Croix Rousse, au bas des pentes pour la 6ième, à l’école de la Salle et ensuite sur le plateau jusqu’en troisième.

Habitant toujours le 7ième arrondissement, je traversais Lyon tous les jours pour aller faire ma scolarité. Traversée qui m’a offert un brin de liberté et ouvert sur la dimension espace.

Je les ai arpenté les pentes de la Croix-Rousse et j’en garde un excellent souvenir. J’aime encore aujourd’hui aller les dévaler pour en découvrir de nouvelles facettes.

Dans ma scolarité, là aussi, j’ai été pris à parti plusieurs fois, jusqu’à que, par inadvertance, je gifle l’agresseur pour constater qu’il tenait sa puissance de ma faiblesse. 

J’ai eu un bon contact avec notre professeur de dessin qui m’a ouvert les portes de la créativité.

Aussi avec un professeur de musique qui, en dehors de ses cours faisant de la musique électroacoustique que j’ai pu tester toute une après midi dans son laboratoire. Le souvenir est toujours présent en moi.

J’ai redoublé la 3ème suite à un accident estival. Ce qui est à retenir, c’est que cet accident de vélo, est arrivé un vendredi 13 août, vers les 13h et m’a conduit à faire treize jours d’hôpital et à redoubler ma dernière année au collège. En effet, j’ai perdu un trimestre. Même si les suivants ont été bons (je suis revenu à la moyenne de la classe), il a été convenu d’un commun accord que je refasse cette classe, ne serait-ce que pour consolider les bases avant de poursuivre.

Pour conclure cette période, il faut savoir que j’ai passé mon premier BEPC (eh oui, le fait de redoubler, je l’ai passé deux fois !!) un 13 juin, au 13 de la rue Commandant Charcot. Encore le 13 qui revient dans ma vie.

 

Pour le lycée, direction le cinquième arrondissement de Lyon.

Ensuite, comme j’avais le niveau, j’ai été pris en seconde, puis première et terminale au Lycée Edouart Branly à Lyon 5ème dans le quartier du Point du Jour pour préparer et réussir le Brevet de Technicien en Contrôle et Régulation, BTCR pour les initiés, un BAC technique.

Je dois dire la seconde a été pénible (mauvaise ambiance de cours), mais à partir de la première je me suis éclaté. En effet, le programme essentiellement technique me convenait parfaitement, et là, je suis vraiment rentré dans les études.

Pour aller plus avant dans mes études, j’ai fait des demandes d’inscription pour des BTS et IUT qui ont toutes été acceptées.

Mon choix principal a été d’aller faire le BTS en Contrôle Industriel et Régulation Automatique, suite logique du BTCR, à Besançon, « temple » de la profession.

Mais, le jour où j’ai appris que j’avais réussi mon BAC, la section CIRA ouvrait officiellement à Lyon, au Lycée La Martinière dans le premier arrondissement.

Vous l’avez compris, j’ai modifié mon choix. J’ai fait parti des 16 étudiants qui ont ouvert cette section à Lyon.

L’inconvénient et l’avantage, c’est que tout le monde, professeur compris, découvrait le programme. Ce Lycée avait une section BTS Froid, ce qui nous a permis d’avoir des professeurs qui savaient de quoi ils parlaient à défaut de connaître le contenu du programme.

Par contre, comme le matériel technique coûte cher et que les subsides alloués par l’éducation nationale pour créer cette section CIRA étaient loin de suffire, il a fallu se « démerder » pour mettre en place nos maquettes, nos manips.

Ce qui fait que, pendant certains TP, nous allions voir les entreprises pour obtenir du matériel et de la documentation technique. Je sais que j’ai pu récupérer à la CGEE toute une bibliothèque de documentation de fournisseurs de matériel d’instrumentation et d’automatisme.

Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, ça nous a sorti du contexte purement scolaire où l’on doit écouter et faire ce que l’on nous demande sans forcément réfléchir. Bref nous avons appris à prendre notre indépendance.

Le BTS à été réussi du premier coup.

Ma scolarité s’est arrêtée là. A cause d’un « professeur » qui n’aurait jamais du l’être, et, qui en deuxième année de ce BTS m’a pris en grippe.

Et avec des Zéros plus qui se transforment en 1 (la magie des math ! !), c’est difficile de présenter des candidatures ailleurs. La matière enseignée ? Automatisme (programmé et câblé). Ceux qui me connaissent verront tout de suite l’impossibilité d’avoir ce type de notes dans cette matière. Oh, je n’étais pas le meilleur, mais très loin d’être le dernier en programmation ou en câblage d’asservissement : il faut savoir que très tôt je passais une partie de mes vacances à faire du câblage d’armoire électrique pour des stations de chauffage ! ! ! ! et que, pendant mon BTS, j’ai animer un club informatique sur Lyon tout en ayant pu avoir mon propre ordinateur construit à base du processeur Motorola 6809 et du bus G64.

Par la suite, mon cursus professionnel ne m’a pas permis de reprendre des études pour aller plus avant mais, la vie m’a amenée à former ce fac-similé de professeur à une méthodologie de programmation d’automate industriel, méthodologie que j’ai prise en main et standardisé lors de mon premier job.

Le déroulé de ma vie

J’ai eu une vie bien remplie. Une vie de passion, de découverte, d’échec, de réussite où la technique et l’humain se sont côtoyés au fil des ans.

Il y a eu de belles synchronicités, certaines que je découvre en prenant du recul, d’autres que j’ai vécues en conscience.

Il faut retenir que la vie est belle mais qu’elle est ce que nous en faisons. Se sont nos actes d’hier qui construisent notre présent et qui préparent notre futur.